Z 311Les PSIG constituent des unités dont la vocation est la lutte contre la délinquance de voie publique, menée de manière préventive et dissuasive, dans les secteurs et les périodes les plus sensibles, notamment nocturnes. Leurs membres possèdent des aptitudes particulières adaptées à leurs missions et aux cycles spécifiques qui caractérisent leur activité. Les PSIG appuient l’action des unités territoriales et prolongent le dispositif de surveillance en adaptant leurs modes d’action aux caractéristiques de la circonscription de leur compagnie de rattachement, pour traiter de manière appropriée les phénomènes de délinquance locaux. Leur format, leur composition et leur équipement en découlent. Les PSIG sont des unités d’intervention de premier niveau. Leur engagement sur un évènement est ainsi proportionné à leurs capacités.

À la fin des années 60, dans la gendarmerie prévôtale d’Allemagne, le besoin est ressenti de moyens portés capables de prolonger l’action dans la profondeur et les intervalles. Le général GAUTHIER-BRIAND crée alors les « Pelotons Prévôtaux d’Intervention » (PPI), unités très mobiles venant renforcer l’action des brigades dans la zone de stationnement des forces françaises. En 1975, sous la forte impulsion du directeur de la gendarmerie, M. Jean-Pierre COCHARD, apparaissent des « détachements d’intervention », un peu à l’image des PPI. Deux ans plus tard, ils prennent l’appellation de pelotons de surveillance et d’intervention de la gendarmerie, les « PSIG ». Lire article revue 311...