Brève 47 1 Mélanie 1Le 7 décembre 2021, représentant le président du comité du Lot-et-Garonne, les délégués de proximité, ont apporté un soutien matériel au commandant de la compagnie de MARMANDE, en finançant une partie de la réfection de la nouvelle salle « Mélanie », déplacée en raison de sa vétusté et de son manque de confidentialité.

Dans le cadre des missions de police judiciaire dévolues aux gendarmes, celle qui consiste à lutter contre les violences sexuelles sur les mineurs est une priorité. En vue de mettre en confiance les enfants avant leur audition, une salle prédéfinie et réglementée dite « salle Mélanie » a été mise en place. Cette salle dédiée s’appelle « Mélanie », du nom du premier enfant entendu dans un espace similaire au Québec. Sous l’impulsion et le soutien de madame Anna GOURGUE présidente de l’association « La Mouette », trois salles « Mélanie » ont été installées dans le département du Lot-et-Garonne, Agen, Marmande et Villeneuve-sur-Lot.

Celle de la compagnie de Marmande, implantée au sein de la BTA, devenue inadaptée, manquant de confidentialité lors des enregistrements filmés des mineurs victimes et non conforme, a été déplacée vers un espace dédié répondant à la réglementation en vigueur. Dans un contexte budgétaire contraint pour la gendarmerie, le comité, par l’intermédiaire de ses deux délégués de proximité Serge ARMAND et Daniel FORT, a proposé un soutien matériel destiné à la réfection de la nouvelle salle « Mélanie ». Il est à souligner que les travaux ont été réalisés par la main d’œuvre de l’arme, conduite par l’adjudant Alain THOMAS secrétaire à la compagnie.

Dans le respect des règles sanitaires du moment, le 7 décembre 2021, à l’issue d’une présentation de ce nouvel espace aménagé et d’une explication du fonctionnement de la procédure d’audition des mineurs, particulièrement encadrées juridiquement, c’est au nom de tous les militaires de la compagnie que le chef d’escadron Frédéric BONTE, commandant de la compagnie, teint particulièrement à remercier les adhérents du comité des Amis de la Gendarmerie, précisant au passage : «  Nous avons besoin de ce genre de soutien, axé sur l’aide aux victimes et plus particulièrement les victimes mineurs. Ce soutien permettra d’améliorer l’accueil, la confidentialité, l’objectif étant que ces jeunes mineurs se sentent comme chez eux ou chez des amis pour leur permettre de libérer leur parole ».