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Les officiers et sous-officiers de la Gendarmerie servent dans leurs unités, mais certains d’entre eux sont affectés « hors les murs », c’est-à-dire dans d’autres ministères, institutions ou organismes. Ce dossier explique, à partir de témoignages non exhaustifs, comment ces gendarmes contribuent à la sécurité de nos compatriotes.
Ces militaires sont affectés tout d’abord dans des organismes ou institutions pour permettre d’assurer une meilleure sécurité. C’est le cas au Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale, à Direction générale des relations internationales et de la stratégie du ministère des Armées, à la SNCF, à la direction de la sûreté du groupe EDF, au département de la sécurité du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, à l’Inspection générale de l’association, ou à la direction de la sécurité diplomatique du quai d’Orsay.
Il le sont également pour monter en compétence en acquérant des expériences en dehors de la Gendarmerie, par exemple à la direction générale de l’administration et de la fonction publique, à la Cour des Comptes, à la direction du Budget, à la Cour de Cassation, ou comme directeur de cabinet d’un préfet, déléguée interministérielle à la sécurité routière, conseiller gendarmerie du ministre de l’Intérieur, chef de la cellule gendarmerie au cabinet militaire du ministre des Armées, mais également pour se former sur les bancs de l’université ou dans d’autres établissements éloignés du monde militaire.
Enfin, ils peuvent contribuer à un meilleur fonctionnement en permettant de mieux coordonner à travers des emplois à la Préfecture de police de Paris, à l’Agence de l’Innovation de Défense de la Délégation générale à l’armement, à l’Assemblée des départements de France, à l’Agence nationale de la cohésion des territoires, à la Direction des affaires criminelles et des grâces du ministère de la Justice.