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Le commandant de communauté de brigades (COB), n’est rien d’autre qu’un commandant de brigade de type particulier, puisque les personnels qu’il dirige sont répartis sur plusieurs résidences, parfois éloignées. En effet, devant l’incapacité des brigades à faible effectif d’assumer la totalité de leurs missions, notamment l’accueil et l’intervention, la création des COB a consisté à les fondre dans une nouvelle entité « polyrésidentielle », de taille suffisante, mais dont les règles de fonctionnement et le concept d’emploi sont identiques à ceux d’une brigade territoriale autonome (BTA), donc monorésidentielle.
Comme tout commandant de brigade de gendarmerie, c’est un chef de service public, comparable à un chef d’entreprise : une entreprise de sécurité qui agit sur un territoire de 500 à 1 500 km2, au profit d’une population de 22 000 habitants en moyenne , des passagers en transit et des saisonniers, avec 2 à 4 emprises (les casernes de la communauté), avec un effectif moyen de 22 militaires, des moyens… Pour rester sur l’image de l’entreprise, il « produit » de la sécurité des personnes et des biens, il travaille au profit d’autorités administratives et de magistrats (procureur de la République principalement, juge d’instruction…).
En nous appuyant sur l’expérience de deux commandants de COB nous vous proposons de découvrir, de l’intérieur, ce métier qui s’articule autour de 3 axes : la mission, conception du service et mise en oeuvre des capacités opérationnelles ; le commandement des femmes et des hommes dont il a la responsabilité ; la gestion des moyens. Lire revue 324..