Au sein de la Prévôté, des femmes sont engagées auprès de nos forces armées, sur quinze théâtres d’opérations extérieures, de l’ALLEMAGNE à DJIBOUTI en passant par la CÔTE D’IVOIRE, le GABON, la CENTRAFRIQUE ou encore la ROUMANIE. En cette année 2022, une vingtaine d’entre elles ont réussi le stage qui les prépare à cette aventure. Retour en images sur la formation, l’environnement et les missions de ces gendarmes qui font « la prévôté au féminin ».

La prévôté constitue l’ancrage militaire le plus ancien de la Gendarmerie nationale. Apparue au Moyen-Âge avec l’exercice de la justice dans l’environnement des troupes, son champ de compétences s’est élargi au fil des siècles. Véritables « couteaux suisses », les prévôts accomplissent une étonnante variété de missions aux côtés des Armées. Police judiciaire et administrative, appui au traitement des contentieux civils, prévention et sécurité des forces, escortes, protection, remises et libérations de prisonniers, affaires mortuaires, relations avec la justice et les forces de sécurité locales... sont le quotidien des unités prévôtales.

L’emploi des unités prévôtales relève à la fois du chef d’état-major des Armées et des magistrats spécialisés du tribunal judiciaire de PARIS (AC3). La prévôté est organisée en trois échelons de responsabilité. Le commandement de la Gendarmerie prévôtale (CGP) est rattaché au commandement de la gendarmerie d’outre-mer (CGOM) depuis le 1er août 2021. Lire revue 340