- Détails
C'est sous le signe de l'urgence que le peloton de surveillance et d’intervention (PSIG) de Hoymille s'est vu remettre un don particulièrement utile et adapté, en rapport aux risques fréquents qu'il encourt lors de ses nombreuses interventions, à savoir une trousse de secours.
Parmi les nombreuses actions menées par les Amis de la Gendarmerie dans le cadre de son soutien aux unités, le don de matériel adapté à leurs besoins mais non prévu dans les dotations, revêt un caractère particulier, car il correspond toujours à un besoin avéré. En l'occurrence, quoi de plus essentiel pour un PSIG que de disposer d'une trousse de secours, lorsque l'on connait les dangers d'une intervention menée sous le signe de l'urgence et le plus souvent dans un contexte tendu. Le nombre croissant de membres des forces de l'ordre qui subissent des agressions dans le cadre de leurs missions, justifie à lui seul le besoin d'apporter des premiers soins à ceux qui sont victimes de dommages physiques. Parfois, ce sont les protagonistes de l'incident à l'origine de l'intervention qui nécessitent eux même d'être soignés, en attendant l'arrivée des secours médicaux.
C'est précisément ce genre de soutien que le président du comité de Dunkerque, accompagné de quelques membres du bureau, a souhaité apporter en procédant à la remise d’une trousse de secours au PSIG de Hoymille. C'est dans les locaux de la compagnie de Dunkerque-Hoymille, autour d'un café et de viennoiseries que cette remise a eu lieu. Le président, fort à propos, put par ailleurs évoquer les activités réalisées par le comité dunkerquois ces dernières années et celles qui étaient envisagées pour l'avenir. Et comme pour témoigner de cette image d'urgence qui sied à l'emploi des PSIG, à peine les remerciements exprimés par le capitaine Daniel BESIN, représentant le chef d'escadron Thomas BOLLE, commandant de la compagnie de Dunkerque, que la plupart des militaires présents durent prendre part à un départ impromptu, service oblige. Fort heureusement, ce contretemps ne survint qu'à l'issue des échanges cordiaux qui suivirent la remise de l'objet.