Jean-François, fidèle adhérent du comité de la Loire-Atlantique des Amis de la Gendarmerie, nous invite à visiter son musée personnel. Tenues, képis, enseignes de brigade, tout y est ou presque pour affirmer la présence et le prestige de la Gendarmerie.

Jean-François est sourd. C’est un voyant lumineux qui lui annonce notre arrivée ce jeudi 28 janvier 2016. Adhérent de longue date, il nous accueille seul. Pas d’épouse ? Il nous répond avec ce rire qui le caractérise qu’ici, il n’y a pas de place pour une femme. C’est un musée destiné à la gendarmerie. N’est-ce pas Michel Galabru, « ce bon adjudant Gerbert », en tenue kaki qui semble nous dire « Mais, entrez-donc ! ». Les murs de l’escalier menant à l’étage, pardon !, aux salles du musée sont décorés de toutes les coiffures, grades et catégories confondus. Il n’en manque pas une. Vous pouvez caresser le chien, il ne mord pas ; et pour cause, il prend la pose près de son maître-chien, en tenue très fidèle d’un militaire d’un PSIG, devant l’enseigne « Gendarmerie » offerte … par une unité.

Car c’est bien de cela qu’il s’agit : n’ayant pu faire carrière en raison de son handicap, il n’a pas renoncé à « servir » comme il aime à le rappeler. Sa passion et son amitié pour la gendarmerie l’ont conduit, en partant d’une petite voiture miniature, à constituer au fil du temps son musée qu’il est fier de faire découvrir. Invité par ses « camarades » (terme qu’il emploie souvent et fort de valeurs) mobiles à Saint-Astier, il en revient avec une panoplie complète de maintien de l’ordre. C’est cette camaraderie, cette amitié qui lui assure, par des dons, tous les objets exposés. Pourtant, à visiter son musée tout un après-midi, Frédérick MORO, président du comité de la Loire-Atlantique, accompagné des membres de son bureau, relevait qu’il manquait une pièce à sa collection et, c’était là tout l’intérêt de la visite, était heureux de la lui offrir. Désormais, la prière du gendarme à Sainte-Geneviève raccompagnera le visiteur. Admirateurs de l’œuvre patiemment construite, camarades d’active qui lisez cette brève et qui souhaiteriez lui faire un don, demandez en Loire-Atlantique, dans les unités, un certain Jean-François, sourd, rayonnant de joie lorsqu’il lit ou comprend par signe « gendarmerie » et on vous le présentera.

Le docteur Stéphane MALBRANQUE, médecin au CHU d’Angers et réserviste de la gendarmerie, a témoigné le samedi 23 janvier 2016, devant les Amis de la Gendarmerie d’Angers, de son engagement à côté des gendarmes lors de la catastrophe aérienne de la Germanwings en mars 2015.

Cette conférence largement illustrée, a pleinement enchanté les nombreux Amis de la Gendarmerie présents des comités angevins, accompagnés de leurs présidents. Elle s’est prolongée avec de très pertinentes questions posées au conférencier, témoignant ainsi d’un réel intérêt et d’une belle admiration pour l’action très efficace et peu connue de ce médecin légiste et de ses équipes d’experts judiciaires.

Survenant quelques mois à peine après le crash du Mali, celui de l'A320 près de Seyne-les-Alpes, le 24 mars 2015, a vu l’engagement entier de la Gendarmerie nationale. Cette nouvelle mission, sur un autre type de terrain, plus escarpé et dangereux, a démontré une nouvelle fois la grande réactivité et la qualité professionnelle des experts et des réservistes de la Gendarmerie nationale et leur capacité à s’intégrer dans un dispositif interservices et interministériel.

Le docteur MALBRANQUE est venu en parler aux amis de la gendarmerie du comité d’Angers, le samedi 23 janvier 2016. Engagé comme réserviste de la gendarmerie, il évoque son arrivée sur les lieux, « hélitreuillé puis encordé avec un gendarme du peloton de haute montagne » pour accomplir sa mission de recherche et d’identification des victimes.

Jean-Paul HUET, chef d’escadron et historien, a régalé l’auditoire du comité de la Loire-Atlantique par une conférence sur l’une de ses sept biographies d’illustres militaires du siècle dernier.

Une sympathique réunion rassemblait, le 7 janvier dernier, près d’un tiers des adhérents du comité de la Loire-Atlantique aux vœux du président départemental, Frédérick MORO, entouré de son bureau, à la caserne Lamoricière à Nantes, siège de la région de gendarmerie des Pays-de-la-Loire. Cette cérémonie était précédée d’une conférence donnée par le chef d’escadron Jean-Paul Huet, auteur d’ouvrages sur d’illustres militaires du XXème siècle.

Autour de la traditionnelle galette et dans un décor agrémenté de l’exposition gracieusement mise en place par un de nos adhérents, présentant des mannequins en tenue et figurant les différentes composantes de la gendarmerie, le parcours du maréchal Alphonse JUIN, académicien (fait peu connu et méritant d’être souligné) nous était retracé. Le public découvrait ainsi la modestie, la loyauté, la fidélité de ce « pied-noir », petit-fils, fils et gendre de gendarme, amoureux de cette terre méditerranéenne, visionnaire du destin qui devait la voir se détacher de la France. Contemporain et condisciple du général DE GAULLE à Saint-Cyr, il a servi héroïquement lors de la Grande Guerre au cours de laquelle il fut blessé au bras droit en 1915, l’obligeant à saluer de la main gauche et ne l’empêchant pas de mener le combat lors de la seconde guerre mondiale pour une France victorieuse en mai 1945.

En clôture de cette réunion, le président accueillait le colonel Gérard ESCOLANO, commandant en second la région et représentant le colonel Didier MARCONNET, qui, à son tour, présentait ses vœux au comité en soulignant son dynamisme. Il saluait le soutien moral dont font preuve les adhérents, fidèles et attachés à l’institution. C’est vrai qu’avec la ZAD (zone à défendre), nos gendarmes ligériens ont bien du travail. Rendez-vous est pris avec notre conférencier pour nous livrer, en avant-première, sa prochaine parution sur le général CAMBRONNE, figure locale de la Loire-Atlantique. A propos, ce « mot » de Cambronne, légende ou réalité ? Laissons vivre la légende !

Un jeune couple de restaurateurs, adhérents et abonnés à la revue, ont eu cette excellente idée de les exposer pour en faire profiter leurs clients.

Vallet, est une petite localité au Sud-est du département de la Loire-Atlantique. Sandrine et Ludovic s’y sont installés et ont ouvert un restaurant à l’enseigne « Le Crépillon » fréquenté parfois par les réservistes du groupement en mission sur le secteur. A deux endroits de l’établissement, on peut voir les revues trimestrielles figurant en bonne place et accessibles aux clients, dans l’attente du plat suivant.

Près de la caisse, la dernière revue et les références de l’association sont l’occasion d’évoquer avec les clients la motivation de ce jeune couple dans la recherche d’une cause à soutenir et en particulier le soutien à leurs gendarmes, au service de la population. Prenant le temps qu’il faut pour feuilleter la revue, expliquer son contenu, ils confient bien volontiers partager les valeurs portées par la Gendarmerie. Nous exprimons toute notre gratitude à Sandrine et Ludovic qui sont pour nous d’excellents ambassadeurs.