Monsieur Marcel BALLESTER succède au général (2e S) Hervé NEVEU à la présidence du comité. « Ch’timi de naissance, j’arrive en ALGÉRIE en 1940 avec ma mère, à l’âge de 3 ans.

Mon père était alors mobilisé au front. Rapatrié en juin 1962, je suis affecté en janvier 1963 à NANTES. Je n’ai plus quitté la région, habitant à RÉZÉ. » Marcel BALLESTER a eu deux vies en parallèle : enseignant pendant 35 ans et spécialiste des armes et expert judiciaire. Il a été instructeur du plan de scolarisation en ALGÉRIE, puis instituteur de 1958 à 1962. À partir de 1963, il est enseignant à NANTES. Il reprend ses études en faculté à l’âge de 40 ans et devient professeur d’anglais. Passionné d’armes dès son plus jeune âge, il suit les cours dispensés par les gendarmes mobiles dans le cadre des préparations militaires à TLEMCEN (ALGÉRIE). De retour en métropole, il s’investit dans le tir sportif, les armes (technique et législation) et les munitions. La pratique régulière du tir sportif de haut niveau lui permet d’acquérir une expertise certaine dans ces domaines. « La rencontre avec le capitaine LE CALVEZ, commandant la compagnie de NANTES et tireur sportif, change ma vie : mis au contact de magistrats instructeurs, je gravis les échelons d’expert judiciaire en armes, balistique et criminalistique. » Expert judiciaire honoraire, Marcel BALLESTER entretient des contacts fréquents avec les gendarmes et continue encore aujourd’hui à prodiguer des conseils sur les armes. Adhérent depuis 22 ans, Marcel fut longtemps vice-président du comité au sein duquel il assure une réelle continuité.

Les personnels de la gendarmerie sont souvent primo-intervenants sur des événements de toute nature et peuvent être amenés à dispenser les premiers secours. Le plan régional d'action secourisme impose une formation au secourisme, afin de rendre les militaires aptes à effectuer les gestes d'urgence dans l'attente des services de secours compétents.

Le groupement de la Sarthe vient d'être destinataire du matériel nécessaire à cette formation, financé par les Amis de la Gendarmerie pour un montant de 1846 €. Ce matériel venant compléter le matériel existant, va permettre d’accroître les actions de formation des militaires et la mise à niveau des connaissances dans ce domaine.

A l’issue, le Comité 49-2 de Cholet a procédé à la remise officielle d’une imprimante 3 D, matériel hors programme de dotation, en présence de Monsieur le Sous-préfet de Cholet, du Colonel Tanguy LANDAIS, commandant le groupement de Gendarmerie de Maine et Loire, du Chef d’escadron Thomas SALAÜN, commandant la compagnie de Gendarmerie de Cholet, de la Major Marie-Aline BOURDON de la brigade de Gendarmerie de Beaupréau, d’adhérents des Amis de la Gendarmerie et des familles des gendarmes, ainsi qu’une classe du lycée de Beaupréau.

Cette rencontre s'est achevée par une allocution du président du Comité 49-2-Cholet, Jean-Claude BESNARD, en faveur de l'action courageuse des forces de gendarmerie dans notre pays.

A Paris, le premier rendez-vous débuta par une visite de la garde républicaine et en particulier le quartier des Célestins, où les spécificités de cette institution républicaine et parisienne furent mises en évidence, notamment lors de la visite de la salle d'honneur et de traditions.

Puis ce fut la visite du musée de la Légion d'Honneur qui nous fit replonger dans la longue histoire des ordres de chevalerie et des distinctions des plus hauts mérites rendus. Suivit la cérémonie de ravivage de la flamme sur la tombe du soldat inconnu, moment fort en symboles et en émotion : le 12 octobre au soir, outre un contingent de vendéens motivés, dignes et attentifs, étaient présents, au titre du devoir de mémoire, l'association des amitiés franco-coréennes, rappelant le souvenir de l'engagement du bataillon français de Corée, engagé pendant ce conflit qui opposa avant tout deux conceptions de la démocratie. Une délégation de jeunes de l'établissement pour l'insertion dans l'emploi du Val-de-Marne, étaient invités à ce ravivage, témoignant que la république donne sa chance à tous, dès lors que l’on accepte de s'engager résolument à en accepter les valeurs.

A Melun, nous fîmes une grande plongée dans l'histoire de la maréchaussée et de la gendarmerie nationale durant 7 siècles d'histoire, de services et de sacrifices, détaillés dans les vitrines du musée jouxtant l'école des officiers. Ce fut une sorte de survol de  l’Arme dans la contribution qu’elle apporte à la protection du pays et de sa population, avec dévouement, compétence et désintéressement. Cette visite nous permit de découvrir les fondements et les valeurs militaires qui constituent plus que jamais le socle de l'Institution et de son esprit de corps, ce qui singularise le concept de force de sécurité à statut militaire.

Courte plongée de deux jours dans le mode de vie parisien, trépidant, bruyant, anonyme et minéral avant de retrouver notre chère terre vendéenne sur le littoral atlantique. Que des bons souvenirs et une saine fatigue !