Vendredi 25 mars 2016, le comité de Grenoble des Amis de la gendarmerie a organisé, au profit des adhérents de l’Isère et de la réserve citoyenne du groupement de l'Isère, une conférence sur la cybercriminalité et la cyberdéfense. Les conférenciers, spécialistes du domaine, n’étaient autres que les chefs d'escadron Robert KAUFLING et Alain JACQUET, respectivement chef de bureau renseignement de la division des opérations de la région de gendarmerie Auvergne-Rhône-Alpes et officier adjoint renseignements du groupement de gendarmerie départementale de l'Isère.

C’est à Moirans, au carrefour des Terres Froides et de la vallée de l’Isère, aux portes des massifs de la Chartreuse et du Vercors, que cette présentation a réuni les trois comités isérois, des membres de la réserve citoyenne du groupement ainsi que de nombreux Moirannais. La salle des fêtes de la ville avait été gracieusement mise à disposition par monsieur Gérard SIMONET, premier magistrat, membre du comité de l’Isère qui a tout d’abord salué l’action des gendarmes de la communauté de brigades de Renage sur les territoires de sa commune, ainsi que le fort engagement de la gendarmerie lors des derniers événements locaux ayant eu un retentissement national.

Devant un bel auditoire, le chef d'escadron Robert KAUFLING a tout d'abord présenté l'organisation de la cybersécurité au ministère de l'intérieur et la place de la Gendarmerie nationale dans ce dispositif. Il a ensuite abordé les risques majeurs encourus par les entreprises et par les cybernautes : attaque des systèmes d'information, blocage d'un système avec demande de rançon, intrusion dans un système d'information par un agresseur avec modifications et/ou vol de données, et campagne de désinformation sur le web. Dans un message de prévention, l'officier supérieur a insisté sur la protection des données et des systèmes informatiques, en prodiguant des conseils comportementaux simples, mais indispensables au maintien voire au durcissement de sa sécurité informatique. Il a également communiqué les adresses utiles aux signalements des contenus illégaux des courriels ou des sites d'escroqueries, des spams et des sites de phishing.

A l'issue de la conférence et des remerciements adressés aux orateurs par Jean-François PIQUARD, président du comité de l’Isère des Amis de la Gendarmerie, le maire de Moirans a remis au colonel Jean-Luc VILLEMINEY, commandant le groupement de gendarmerie de l'Isère, présent tout au long de la conférence, la médaille de la ville de Moirans. Muté prochainement dans le département de la Drôme, nous souhaitons bon vent à Robert KAUFLING qui a su captiver l'attention d'un auditoire varié et fut assailli de questions à l'issue de cette conférence utile et appréciée de tous. Jean-François PIQUARD, remercie sincèrement ces deux officiers supérieurs, le maire de Moirans et le colonel Jean-Luc VILLEMINEY pour la disponibilité qu'ils accordent aux Amis de la Gendarmerie.

L’ancien bureau et la nouvelle équipe du comité Nord-Isère des Amis de la Gendarmerie se sont retrouvés le 24 mars 2016 au cercle-mixte de l’escadron de gendarmerie mobile de Bourgoin-Jallieu, pour une « passation de commandement ».

Le lieutenant-colonel (er) Eugène BIGOTTE, ancien président devenu président honoraire, a confié à son successeur, Alain COURBOU, la destinée du comité. Dans le même temps, le colonel (h) Christian VERA et le lieutenant-colonel (h) Guy DUFLOS, respectivement ancien trésorier et ancien secrétaire, se retirent pour laisser les cordons de la bourse au chef d’escadron (rc) Yves CARLE,.

Sortants et entrants ont échangé sur le bilan mais aussi sur l’avenir et le renforcement du comité. Après la création récente d’un troisième comité à Vienne, le devenir de l’association dans cet important département, devrait connaître un fort développement et apporter un soutien renforcé à la Gendarmerie nationale.

Le vendredi 11 mars 2016, les Amis de la gendarmerie du comité du Rhône se sont réunis avec les réservistes citoyens de l’état-major de la région de gendarmerie de Rhône-Alpes et du groupement de gendarmerie du Rhône, pour une journée de rencontre et d’information, agrémentée par la visite de l’école nationale supérieure de police (ENSP) à Saint-Cyr au Mont-d’Or.

Accueillis par Pascale VAYR, adjointe au chef du service communication, les participants ont commencé la journée par une visite des différents bâtiments composant l’ENSP, créée en avril 1941 sur un ancien domaine agricole de près de 5 hectares, datant du 16ème siècle. La matinée s’est poursuivie par le visionnage d’un film de promotion de l’ENSP. Quelques chiffres sont évocateurs du niveau requis pour être admis dans cette école. Ainsi, seulement 26 élèves sont reçus pour un millier de candidatures. La formation initiale dure 18 mois, beaucoup d’élèves sont issus des instituts d’études politiques et 39 % d’entre eux sont des filles. Au-delà de la formation initiale, les commissaires reviennent à l’ENSP tout au long de leur carrière, pour suivre des cycles de formation continue.

L’ENSP de Saint-Cyr au Mont-d’Or est dotée de deux lieux peu communs à visiter. La collection criminalistique, tout d’abord, digne d’un musée, est organisée principalement autour de trois personnages à l’origine de la police scientifique : Alexandre Lacassagne 1843-1924, l’un des fondateurs de l’anthropologie criminelle, Alphonse Bertillon 1853-1914 fondateur du premier laboratoire de police d’identification criminelle et créateur de l’anthropométrie et Edmond Locard 1877-1966 professeur de médecine légale et fondateur à Lyon en 1910 du premier laboratoire de police scientifique. La chapelle, ensuite, située dans la partie la plus ancienne de l’école, a été reconvertie en salle de réunion où se déroulent les conseils d’administration. Sa ressemblance avec une salle de tribunal a conduit les enseignants à l’utiliser également dans la cadre de simulations d’audiences.

Au programme de l’après-midi, un sujet particulièrement sensible devait être abordé, à savoir la participation citoyenne, outil de lutte contre les cambriolages. Le dispositif de participation citoyenne a pour objectif de renforcer le tissu relationnel, le lien social entre les habitants d’un même quartier, développer l’esprit civique des administrés, rassurer et protéger les personnes vulnérables et enfin encourager les habitants à la réalisation d’actes de prévention élémentaires. Ce dispositif constitue une chaîne d’alerte entre le référent volontaire de quartier et les acteurs de la sécurité, une manière de démultiplier l’action de la gendarmerie. Jeanne DANGLEJAN, secrétaire du comité du Rhône et également réserviste citoyenne, a expliqué aux participants le processus et l’action qu’elle a menés pour promouvoir la participation citoyenne auprès des élus et accompagner sa mise en place. Elle a rappelé que la participation citoyenne n’a rien à voir avec le dispositif « voisins vigilants » qui est une plateforme associative, non cautionnée par les autorités. Cette journée, pour la première fois mutualisée avec les réservistes citoyens, s’est avérée pleinement réussie.

A l’initiative de deux comités de l’Isère, une réunion de travail regroupant des représentants de cinq départements de la région Rhône-Alpes, s’est déroulée le 4 mars 2016 à l’escadron de gendarmerie mobile de Bourgoin-Jallieu.

L’objectif de cette rencontre était de disposer d’un outil de présentation de l’association en direction de différents publics. Deux diaporamas ont été enrichis et validés au cours de cette séance. Ils comportent chacun une partie consacrée aux structures du niveau national, une autre réservée aux comités, cette dernière restant personnalisable pour s’adapter aux actions locales.

Si d’autres comités des Amis de la Gendarmerie sont intéressés par ces diaporamas, il leur suffit d’en faire la demande au président du Nord-Isère, Alain COURBOU, à l’adresse : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.