Avec le recul qui s’impose suite au tragique concours de circonstance qui a entraîné la mort accidentelle d’un jeune manifestant le 26 octobre à 2h00, les Amis de la gendarmerie apportent leur soutien le plus total aux gendarmes mobiles engagés. Au-delà de ces derniers, ils sont solidaires des forces de l’ordre, gendarmes et policiers, cibles depuis plusieurs semaines d’attaques violentes d’individus qui sont plus des casseurs que des manifestants.

Comme l’a fait dans ses premières paroles, le directeur général de la Gendarmerie nationale, lorsqu’il intervenait sur un plateau de télévision au nom de l’ensemble de la gendarmerie, notre association exprime sa profonde compassion à l’endroit de Rémi Fraisse, sa famille et ses proches. La mort accidentelle d’un jeune homme de 21 ans, entraîné dans la tourmente par un groupe de manifestants ultra-violents, est un drame que nous déplorons tous.

Sous réserve des conclusions des enquêtes judiciaires, administratives et techniques, la gestion de la manifestation ultra-violente, bien après la manifestation pacifique, s’est faite dans le respect du droit. Ce dernier est strictement encadré par la loi, les règlements et les principes du maintien de l’ordre. La détermination et la préméditation des violences avérées des casseurs à Sivens prennent un relief singulier à l’éclairage de cette menace lancée aux gendarmes : «  vous n’avez pas retenu la leçon de Notre-Dame-des-Landes, messieurs, vous allez avoir deux ou trois morts… ».

Les Amis de la gendarmerie déplorent les analyses simplistes et fausses qui discréditent les unités engagées – peut-être est-ce le but de leurs auteurs ? Les gendarmes n’ont pas lancé cette grenade et d’autres pour défendre une position, « une baraque de chantier » dit-on, et encore moins pour attaquer. Ils l’ont fait pour donner de la distance entre les agresseurs et eux. Il nous parait utile de rappeler que c’est un principe intangible, intemporel et universel du maintien de l’ordre, car le contact avec les manifestants, tout spécialement les individus violents, aggrave considérablement les risques.

Toujours sous réserve des conclusions précises des enquêtes, la mort résulte de circonstances tout-à-fait exceptionnelles puisque la grenade, lancée à la main, de nuit, semble s’être coincée entre le sac et le dos de la victime.

Nos adhérents, issus de tous les milieux de la société française, témoignent leur soutien aux gendarmes humainement affectés par ce drame et affichent leur solidarité face aux accusations injustes et analyses fausses. Enfin, les Amis de la gendarmerie condamnent l’instrumentalisation qui est faite de « Sivens », instrumentalisation que nous ne souhaitons pas commenter, mais qui, indirectement, porte atteinte aux forces de l’ordre, gendarmes et policiers, et derrière eux vise l’Etat.

Interview du général d’armée Denis FAVIER sur BFMTV : http://www.dailymotion.com/video/x28wiwe_mort-de-remi-fraisse-denis-favier-directeur-general-de-la-gendarmerie-invite-de-bfmtv_news

Interview du général d’armée Denis FAVIER dans le Parisien le 8 novembre 2014 http://www.leparisien.fr/faits-divers/drame-de-sivens-23-grenades-lancees-selon-le-patron-de-la-gendarmerie-08-11-2014-4276051.php

Interview du général d’armée Denis FAVIER sur RTL le 13 novembre 2014 http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/suivez-sur-rtl-des-13h10-l-interview-du-directeur-general-de-la-gendarmerie-nationale-qui-s-exprimera-sur-les-circonstances-de-la-mort-de-remi-fraisse-7775310819

Intervention du général de division (2s) Bertrand CAVALLIER sur RTL le 13 novembre 2014 http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/bertrand-cavallier-l-interdiction-d-usage-des-grenades-offensives-ne-remet-pas-en-cause-l-efficacite-des-gendarmes-7775317733

Conférence de presse de monsieur Bernard CAZENEUVE, ministre de l’intérieur du 13 novembre 2014 http://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Sivens-rapport-de-l-IGPN-et-de-l-IGGN

Rapport conjoint de l’IGGN/IGPN du 13 novembre 2014 http://t.co/igqZmD8PzT