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Créée il y a une trentaine d’années, la « cérémonie nationale d’hommage aux gendarmes décédés, victimes du devoir » se déroule chaque année, le 16 février, date choisie pour faire référence au jour de promulgation de la loi de 1791 créant la Gendarmerie nationale, par réforme des maréchaussées de l’Ancien régime.
Jusqu’à présent, cette cérémonie, voulue sobre mais solennelle, a été limitée au rituel traditionnel d’hommage aux morts : lecture d’une communication du ministre, appel des morts, dépôt de gerbes, sonnerie aux morts et minute de silence. Outre la cérémonie nationale aux Invalides à PARIS, une seule cérémonie par département réunit l’ensemble des unités et composantes qui y sont implantées, en présence du préfet représentant de l’État, des élus et des autorités civiles, judiciaires et militaires.
Sans abandonner l’hommage à ses morts, victimes du devoir, la Gendarmerie nationale veut élargir la symbolique du « 16 février » qui devient la date la plus importante dans le calendrier du gendarme, sans préjudice du 14 juillet et du 11 novembre qui sont les dates cardinales et communes à tous les militaires. Dorénavant, sont associés à l’hommage tous « les héros du quotidien », ceux qui se distinguent dans l’humilité du quotidien par des petites choses qui révèlent vraiment son engagement. Lire revue 338...