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Les émeutes déclenchées le 13 mai 2024, à l’appel de la cellule de coordination des actions de terrain, la « CCAT », issu du mouvement indépendantiste KanaK, s’appuyant sur la contestation de la réforme du corps électoral, ont provoqué la mort de deux gendarmes mobiles, de nombreux blessés et des dégâts considérables. Depuis le mois de juin, la tension est retombée, mais reste vive et préoccupante. La violence est latente.
Les forces de Gendarmerie pour la Nouvelle-Calédonie, rapidement appuyées par des renforts projetés de métropole et de Polynésie française, sont en première ligne. La projection des forces et des moyens est une des opérations les plus importantes que la Gendarmerie a connue depuis 20 ans. Il a fallu rapidement projeter des escadrons, mais aussi renforcer les capacités en matière de blindés et de moyens aériens.
Avec plus d’un millier de tirs sur les gendarmes dont 137 ont touché, la mission de la Gendarmerie en Nouvelle-Calédonie est une véritable opération militaire.
Le garde des Sceaux ayant souhaité apporter « une réponse empreinte de la plus grande fermeté à l’encontre des auteurs » des violences, une « task force » de police judiciaire est constituée, afin d’appuyer les unités de recherches locales et la manoeuvre d’ordre public. Lire revue 348…