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Dans le paysage des unités d’intervention de la Gendarmerie nationale, les Pelotons d’Intervention (PI) de la Gendarmerie mobile et de la Garde républicaine se situent entre les Pelotons de Surveillance et d’Intervention de la Gendarmerie départementale, et les Pelotons d’Intervention interrégionaux de Gendarmerie (PI2G) en métropole, les Groupes de Pelotons d’Intervention d’outre-mer (GPIOM) et le GIGN en haut de l’échelle.
Après mai 1968, une « équipe commando » est constituée dans chaque escadron de GM, à base de 5 à 7 sous-officiers particulièrement sportifs et pour certains titulaires du stage commando de 1er degré, aux ordres directs du commandant d’escadron pour interpeler des manifestants particulièrement virulents. À partir de 1975, des « Équipes légères d’intervention » (ELI) remplacent les équipes commando. 15 sous-officiers sous les ordres d’un lieutenant sont sélectionnés pour leurs aptitudes mentales, physiques et techniques. Affectés dans les 3 pelotons de marche, « fer de lance de l’escadron », ils sont regroupés selon les circonstances pour des interventions délicates et missions spéciales. Le 14 février 1997, sont créés « les Pelotons d’Intervention » (PI). Chaque escadron comprend alors un peloton hors rang, deux pelotons de marche et un Peloton Léger d’Intervention. Lire article revue 310...