Brève 75 2 Les rendez vous Moncey visitent la Garde 2 RDans le cadre des « Rendez-Vous Moncey », 70 adhérents des comités des Amis de la Gendarmerie et de la réserve citoyenne d’Ile de France, ont assisté le 3 Décembre à une visite et une présentation de la Garde Républicaine par son commandant, le général de division Charles Antoine THOMAS. A noter que le général de division (2S) Bertrand CAVALLIER, grand connaisseur de la gendarmerie, s’était joint à l’invitation.

Force combattante au cours des différentes guerres, la garde républicaine a longtemps été une entité à part de la gendarmerie. Semblant suivre de près la feuille de route du nouveau DGGN, la « Garde » retrouve ses fondamentaux militaires, de robustesse et de résilience. Dernier rempart armé de la république, elle assure prioritairement des missions de protection, de sécurité, de sûreté et de défense des palais nationaux, en engageant 800 gardes par jour sur ces différentes missions. Les missions de protocole ne représentent que 11% de l’activité et le rayonnement guère plus de 1%.

Mais désormais la garde républicaine contribue également à la sécurité publique sur le territoire national dans le cadre du renfort à la GD, y compris outre-mer ou en situation dégradée. Cette mission s’effectue par la projection de compagnies de marche, voire d’un groupement tactique de la garde républicaine (GTGR), pour des services d’ordre importants voire du maintien de l’ordre. Ces projections concernent autant les pelotons d’intervention que les compagnies et escadrons des régiments d’infanterie et de cavalerie. 24 tireurs d’élite peuvent être également engagés de nuit et des équipe drones et anti-drones, 8 pelotons d’intervention équipés et évalués par le GIGN, des chiens « explosif » (fouilles des palais) complètent ces capacités opérationnelles. La sécurité des mobilités (Train Marshall) s’ajoute à ce panel de missions.

Par ailleurs, l’escadron motocycliste connu et reconnu au plan national pour sa dévolution à l’escorte présidentielle et au pilotage des grandes courses cyclistes, peut désormais engager en maintien de l’ordre des pelotons d’interception et d’intervention montés sur motocyclettes ou quads. De même, en défense opérationnelle du territoire, le régiment de cavalerie a démontré de réelles capacités de furtivité, de transport et de déploiement dans la nature. L’action diplomatique à l’étranger, pour sa part, se développe également par des échanges ou déplacements avec des unités comparables (Cathare, Buckingham Palace, Monaco, Arabie Saoudite…).

Un nouveau commandement, le commandement des maisons militaires, regroupe les gardes républicains en postes fixes permanents dans les différentes grandes institutions ou palais (Élysée, Matignon, ministère des armées, palais de justice, palais Bourbon, Sénat…). Tandis que les régiments ont vocation à encadrer, entraîner et générer des effectifs, ce commandement planifie et met en œuvre les mesures de sûreté et étudie la génération des forces nécessaires à chaque site.

Le rayonnement de la France par pérennisation des traditions par les artisans pour les besoins du service (Shakos, sabres, casques, maréchaux-ferrants…) est redevenu une constante. L’excellence est respectée par le maintien des formations spécialisées, mais dans une moindre mesure (quadrille, carrousel des lances, etc.). Les enjeux et futures orientations de la garde républicaine sont : « S’adapter à la menace, lutter contre l’ingérence étrangère, compléter la formation individuelle et collective, développer l’action internationale et développer la production de sécurité publique à cheval ».