Brève 85 1 2 Journée mensuelle de visite 2Journée mensuelle de visite, les Amis de La Gendarmerie vendéens étaient en villégiature le mercredi 23 février à Tiffauges, au nord-est du département. Au programme, découverte du musée LUSSAULT et visite guidée du château de Tiffauges. Entre les deux visites, une présentation exhaustive de la compagnie de gendarmerie de La Roche-sur-Yon a permis d’appréhender l’action de la gendarmerie sur son secteur de compétence.

La matinée a débuté par la visite du musée Lussault de l'horlogerie et la découverte d'une industrie mécanique que le progrès a fait disparaître. Ces mécanismes d'horloge que l’on observe sur les mairies, les églises et les gares entre autres, ont rythmé la vie de nos anciens. La passion de monsieur LUSSAULT (86 ans) qui a su mettre en évidence la précision des ouvriers qui ont façonné ces pièces uniques a enchanté les visiteurs.

Puis le chef d'escadron Le MOINE, commandant de la compagnie de gendarmerie de La Roche-sur-Yon et le major MONSECOURS, commandant de la brigade territoriale autonome de Mortagne-sur- Sèvre, nous ont présenté leurs unités, leurs actions opérationnelles, les efforts de contact consentis avec la population locale et les principaux faits de délinquance auxquels ils sont confrontés parmi lesquelles les violences intra-familiales.

L'après-midi a été consacré à un retour dans le temps car l'accès du château de Tiffauges nous a été exceptionnellement autorisé, hors saison, par le directeur du site et le conseil départemental. Olivier BLANCHARD, ancien directeur du site et archéologue de formation, nous a fait visiter le château en mettant en évidence, le détail sonore ou encore une spécificité de construction, propres à mieux faire comprendre le génie des constructeurs et l'évolution des fortifications et des armes de siège. Renaud BEFFEYTE, médiéviste et spécialiste des armes médiévales de siège, de niveau international, a pris le relai, mettant en évidence les facteurs de continuité depuis l'époque romaine, les évolutions techniques de ces armes, ancêtres de l'artillerie lourde de siège, leur précision et leur efficacité. Le tout avec un humour espiègle d'historien. En bon chef de pièce, il a commandé une équipe d'amis artilleurs qui, à deux reprises, a armé un couillard, projetant une outre remplie d'eau à plus de 200 mètres, vers les remparts du donjon. Ce mécanisme a été mis en œuvre successivement par les deux présidents de comité. Il s’agit d’un fonctionnement rudimentaire mais particulièrement précis, reposant sur des détails de construction ingénieux.

Cette journée au pays de Gilles de RAIS a été particulièrement enrichissante pour la plus grande satisfaction des participants, d'autant que la météo était clémente pour cette saison. Les intervenants ont été chaleureusement remerciés. Rendez-vous le mois prochain pour de nouvelles aventures.